Dans le même registre DzeDze, je te conseillerais aussi "Maktub" du même auteur.
Le voyageur songe à sa propre vie. Comme toute
existence, elle
est faite des fragments de tout ce qui lui est arrivé : les situations
qu'il a vécues, des extraits de livres qu'il n'a pas oubliés, les
enseignements de son maître, des histoires que lui ont contées un jour
ses amis, des réflexions sur son époque et sur les rêves de sa
génération... Et il s'efforce de comprendre sa propre construction
spirituelle. Recueil de paraboles inspirées à l'auteur par les
sources et les folklores les plus divers, Maktub représente un trésor
coloré de sagesse. Ces textes courts sont nés d'une contribution de
Paulo Coelho au quotidien brésilien Folha de
São Paulo.
Une petite synthèse d'un lecteur et son point de vue sur ce livre.
Je suis sur qu'il te plaira comme "Le Zahir"
"Maktub" est un ensemble de textes regroupant un échange entre un
maître et son élève, des récits vécus, des traces de livres qui ont
marqué l'auteur.
Le livre n'a pas de fil directeur spécial si ce n'est celui de la spiritualité.
Certaines
choses ont éveillé ma curiosité. L'auteur évoque le livre de Malba
Tahan qui s'intitule "Maktub" également. Après quelques recherches qui
ne m'a donné aucun résultat en français pour le livre, j'ai du me
résilier à enfin utiliser mon espagnol.
Qui était Malba Tahan?
Un mathématicien brésilien amateur de contes orientaux.
Le livre le plus connu de cet auteur semble être "L'homme qui calculait".
Qu'est ce que Maktub?
C'est
un conte de Malba Tahan qui démontre la force de la destinée et de la
fatalité. A ce point du peu d'informations que j'ai trouvé, je me suis
rendu compte que ce n'était pas de l'espagnol ici mais du
brésilien(portugais). Je dis donc merci à Google linguistique d'avoir
essayé de m'aider à traduire.
Pour la suite, Maktub veut dire :
C'était écrit, çà devait arriver, on retrouve donc bien la destinée et
la fatalité. Tout est écrit dans la roche du tombeau pour l'esclave.
L'ensemble du livre "maktub" de Paulo Coelho, vous l'avez deviné, va donc parler de la destinée et la fatalité.
Quelques petits extraits du livre que j'ai retenu :
Ceux que je n'ai pas aimé :
p27. Lorsque vous avez une douleur morale, transférer là sur vous (physiquement).
Très
souvent, l'auteur fait également référence au pardon. Pardonnez à
l'être qui vous a offensé. Ce n'est pas toujours l'idéal quand même.
Car qui dit pardonner à l'offenseur dit se rabaisser, ceci amène une
faiblesse de votre part qui peut être très facilement utilisable par
les autres. Je dirai personnellement : "Ignorer celui qui vous a
offensé". On ne peut pas toujours avoir des réactions dans un monde qui
ne l'est pas.
P.58 L'auteur parle à nouveau du pardon. Mais
poutant parfois l'amertume nous aide à avancer dans la vie. C'est
parfois grâce à la rage que l'on avance.
Les choses qui m'ont plues :
p.43
Il explique que la durété détruit et la tendresse ou patience fait
avancer. Et en effet, cette constatation peut s'appliquer dans de
nombreux cas.
p.47 Plus on a peur, moins il faut reporter à plus tard. Il faut retrousser ses manches et affronter la situation.
p.54
Celle-ci m'a fait énormément rire. Un homme va faire son testament chez
son notaire et fait la remarque suivante : "Je me suis rendu compte que
je ne figurais pas sur mon testament". Profitez de ce que vous avez,
vous avez le droit de profiter du fruit de votre labeur, il ne vous
servira à rien dans votre cercueil.
p.65 "Justement au moment où
j'avais réussi à trouver toutes les réponses, toutes les questions ont
changées". J'ai beaucoup aimé cette phrase. N'a t-on jamais eu ce
sentiment?
Ensuite, l'auteur évoque parfois ses propres livres
dont "la rivière Piedra" et "l'alchimiste". Ca permet de repenser à ces
lectures, c'est agréable.
Une autre partie qui m'a plu : "Il
ne faut pas avoir honte de pleurer n'y d'avoir peur".
J'ai aimé la façon dont est traité le
rapprochement matériel avec Dieu ( journée de prière, nourriture, acte
intéressé). Il est assez satire à ce sujet, c'est appréciable.